Jean Michel Basquiat

Rarement un artiste dans le siècle aura connu une telle destinée : Basquiat aurait eu 50 ans l'an prochain, et le New York de l'art contemporain d'aujourd'hui ne le regarderait même pas. Au milieu des années 70, le Pop Art en était à ses derniers soubresauts, ses dernières respirations, tombant lui même dans le piège de ce qu'il montrait, une société sans âme, froide et mécanique. Andy Warhol avait donné la recette au début des années soixante, " un art faisable par tous ". Et dans cette période de grand vide saturé d'images s'annulant les unes aux autres, Jean-Michel Basquiat arrive et raconte une autre histoire. Nourrie de culture urbaine et africaine, sa peinture charnelle, sensuelle, empreinte d’énergie et de violence apporte un nouveau souffle dans l’art et contraste avec le pop art froid et mécanique.