Natascha Kampusch - Recit d'une captivité

Ce film documentaire décrit les huit ans et demi de captivité de Natascha Kampusch, essentiellement du point de vue de la victime. Pour la première fois sont divulguées des prises de vue de la maison et du cachot situé dans la cave où Natascha était enfermée. Le jour de l’enlèvement est le point de départ du documentaire. Brigitta Sirny, la mère de Natascha, décrit la matinée du 2 mars 1998, lorsqu’elle prend congé de sa fille en la déposant à l’école. Natascha décrit comment elle est kidnappée par un homme dans la rue. Peu après, la police lance une vaste opération de recherche de la jeune fille – opération qui se révélera être la plus grande de l’histoire policière autrichienne. Natascha Kampusch donne au téléspectateur un large aperçu de sa vie pendant ses huit années de captivité. On apprend comment elle a été martyrisée et humiliée. Malgré tout, la jeune femme dit aujourd’hui qu’elle a tout pardonné à Wolfgang Priklopil, dès le moment de son enlèvement. Elle dit qu’autrement, elle n’aurait jamais pu supporter toutes ces années de captivité. Pendant huit ans et demi, Brigitta Sirny est laissée dans une totale incertitude – qu’elle décrit de manière poignante – quant au destin de sa fille. Ernst Holzapfel, meilleur ami du bourreau de la jeune fille, dresse les contours de la personnalité de Wolfgang Priklopil. Holzapfel raconte comment il rencontre Natascha Kampusch en 2006 alors qu’elle est encore retenue captive, mais que rien n’éveille ses soupçons à cette époque. Le documentaire se termine alors que Natascha raconte son auto-libération. Elle décrit la journée du 23 août 2006 et la période qui a suivi, où circulent des rumeurs de complicités et de réseaux de pornographie impliquant des enfants. Dans ce contexte, Natascha critique les média autrichiens, qui ont cherché à noircir encore ses expériences. Elle ne souhaite pas être perçue uniquement comme une victime de crimes, revendiquant son droit à la normalité.